« Je voyais ça plus grand » de Thomas Chopin et Simon Tanguy
Seul en scène, Simon Tanguy ausculte son [...]
Tiran Willemse est un artiste aux multiples influences, qui offre en solo un étonnant voyage dans la danse et dans tout ce qui le constitue, du ballet à la danse africaine.
En 2022, Tiran Willemse a remporté le Prix suisse de la performance. La reconnaissance d’un cheminement commencé très tôt en Afrique du Sud autour de la danse classique, et qui s’est transformé au fil des années et des découvertes à P.A.R.T.S. (l’école de danse d’Anne Teresa de Keersmaeker) et à la Hochshule der Künste de Bern. Atypique son parcours l’est aussi, ponctué de collaborations auprès de très grands artistes comme Trajal Harrell, Jérôme Bel, Meg Stuart, Deborah Hay… Sa récente pièce, Blackmilk, renvoyait à la pratique des majorettes sud-africaines, à leurs gestes des mains associés à ceux des starlettes blanches et des rappeurs noirs.
D’autres types de réalités
Aujourd’hui, il puise de nouveau dans un imaginaire ancré dans ses origines et engage une réflexion sur son propre héritage. Il s’attache aux gestes du ballet, en dissèque la précision, et provoque la rencontre avec l’énergie de la danse africaine. Le point de départ, pour celui qui se prédestinait à devenir danseur classique, a été la figure de Giselle, en tant que symbole du ballet blanc et graal à atteindre. Danser ensemble pour atteindre d’autres types de réalités, c’est le point commun que Tiran Willemse soulève pour faire se rencontrer ces deux influences majeures de son parcours, ainsi que le thème de la folie, qu’il retrouve dans le Kuduro angolais. Fantômes, répertoires, traditions… les croisements sont multiples et propices à une nouvelle performance de haute volée.
Nathalie Yokel
à 10h, relâche le 11. Tél. : 04 90 82 33 12.
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