Le « Faust » de Murnau par la compagnie Cartoun Sardines, en son et en couleurs !
Associant théâtre et musique au cinéma muet, [...]
Première création de la compagnie La Patineuse qui porte des projets destinés à creuser la question du poids du patriarcat et celle de sa pesanteur sur le plan intime, ce seul en scène parle de maternité. Huis clos mental, la pièce expose les motifs du mal-être maternel auxquels l’héroïne tente d’échapper.
Récit psychologique empreint d’un engagement féministe d’avant-garde, Le papier peint jaune est d’abord l’œuvre d’une pionnière redécouverte dans les années 1970, Charlotte Perkins Gilman. L’autrice puise dans son autobiographie pour décrire le sentiment de déréliction qui a été le sien lorsqu’elle est devenue mère et sa manière d’y faire face. « Ce n’est pas seulement le portrait d’une mère en dépression post-partum. Le genre fantastique a été choisi. Le papier peint devient l’espace mental de toutes ses projections. (…) Il est la traduction de son impuissance et, paradoxalement, le support de l’expression intime dont on la prive. » note Laetitia Poulalion.
Une image de puissance d’un destin tragique
Au plateau, les metteuses en scène ont fait le choix de ne pas représenter le papier peint jaune tant scruté et décrit. Elles expliquent : « c’est la perception de cette femme qui nous intéresse ici, ce qu’elle dit d’elle à travers lui, de ses aspirations au-delà de ce qu’on attend d’elle. C’est l’espace d’introspection, du chemin intime, de la possibilité d’accéder à un autre niveau de conscience de soi qui nous motivent. Comment l’éveil de cette conscience permet-il à cette femme de renouer avec une force profonde et une puissance d’agir ? ».
Marie-Emmanuelle Dulous de Méritens
à 14h30. Relâches les mardis 2, 9 et 11 juillet. Tél : 04 90 86 17 12. Durée : 1h10.
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