La Terrasse

"La culture est une résistance à la distraction" Pasolini

Focus -151-du-theatre

Dominique Sarrazin

Dominique Sarrazin - Critique sortie Théâtre

Publié le 10 octobre 2007

Éloge de toutes les enfances

Dominique Sarrazin signe (Mon) Copperfield, une mise en scène du roman de Charles Dickens. Un cocktail généreux de fantaisie, d’humanité et d’esprit satirique.

« David Copperfield est un roman qui recèle un secret d’enfance universellement partagé ; une œuvre d’apprentissage qui m’a fait naître à la lecture de la même façon qu’on peut faire l’épreuve de plusieurs naissances dans sa propre vie. Un mouvement comparable à celui du théâtre où tout s’achève quand finit la représentation, et où tout recommence chaque soir. Dickens revient sur les souffrances de l’enfance, ce moment où l’on apprend à perdre sa mère, son père, à être trahi, à vivre un premier amour, à prendre conscience que les gens meurent autour de soi. C’est le temps encore où l’on découvre que les salauds peuvent se révéler intéressants, et les fous relever d’une excentricité attirante. Amitiés terribles, amours tragiques, travail minable dans une fabrique où les coups pleuvent sur l’apprenti : toute sa vie, l’enfant devenu adulte revient sur les lieux maudits des docks de Londres. Sur le plateau, quinze comédiens racontent l’histoire de ce petit garçon à la première personne, truffée de scènes inoubliables qui participent de ma propre jeunesse rock.»

Propos recueillis par Véronique Hotte


(Mon) Copperfield, de Charles Dickens ; adaptation et mise en scène de Dominique Sarrazin. Du 15 au 25 mai 2008.

 

 

 


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