Le 76ème Festival de Menton met l’accent sur le baroque et le piano
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Deux grandes pages sacrées – signées Bach et Donizetti – sont programmées dans la basilique de Saint-Denis.
Gaetano Donizetti n’a jamais entendu le Requiem qu’il composa en 1835 en apprenant la mort de son frère en bel canto Vincenzo Bellini. L’œuvre ne sera créée qu’en 1870, bien après la mort du compositeur – et encore restera-t-elle longtemps dans un oubli profond. Le Festival de Saint-Denis avait déjà mis ce Requiem à l’affiche en 2016. On avait alors découvert, sous la direction de Leonardo García-Alarcón, une partition évidemment dramatique, dont les grands mouvements choraux ne dépareraient pas à l’opéra. Le retour de cette œuvre attachante à Saint-Denis est confié à la cheffe Speranza Scappucci, réputée pour sa connaissance du répertoire belcantiste, à la tête du Chœur de l’Orchestre de Paris et de l’Orchestre national d’Île-de-France (5 juin).
Musiques sacrées et redécouvertes
Ni opéra ni œuvre liturgique, l’autre grand temps fort sacré est la Passion selon Saint Jean de Bach dirigée par Marta Gardolińska, avec le Chœur de chambre de Namur et l’Orchestre de chambre de Paris (12 juin). Elle sera suivie (le 19) par Le Devoir du premier commandement, opéra sacré d’un Mozart de onze ans dont Camille Delaforge et l’ensemble Il Caravaggio (en résidence au festival) portent la redécouverte. S’y ajoutent une programmation pour jeune public et/ou avec de jeunes musiciens et, plus intimist,e un récital de la violoncelliste Anastasia Kobekina, dans le chœur, auprès des gisants (le 10).
Jean-Guillaume Lebrun
Jusqu’au 24 juin. Tél. : 01 48 13 06 07.
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