Ici, la nuit : un voyage au bout de l’enfance mis en scène par Frédéric Garbe
Odyssée immersive sous casques, avec vidéo, [...]
Programme modulaire de performances bilingues, le projet Shaeirat, né sur l’impulsion activiste du traducteur Henri-Jules Julien, donne à entendre de nouvelles voix poétiques arabes. Dans ce cadre collectif, quatre poétesses portent au plateau, chacune dans une dimension scénique particulière, l’une des pièces de son œuvre.
Quatre spectacles, lectures, performances bilingues en arabe et en français (version anglaise en prime), d’une heure environ chacun, organisés en deux séries, ordonnancent le projet Shaeirat, poétesses en français. Ces pièces, qui jusqu’à ce jour ont possédé leur vie propre, autonome et singulière, ont été présentées de façon échelonnée lors des deux saisons écoulées dans les pays arabes sur les deux rives de la Méditerranée. Deux voix palestiniennes, celle de la poétesse Carol Sansour, avec La saison des abricots et celle d’Asmaa Azaizeh avec Ne me croyez pas si je vous parle de la guerre composent la première série. À l’affiche de la seconde : les propositions de la marocaine Soukaina Habiballah avec le poème Dodo ya Momo do et celle de la syrienne Rasha Omran avec Celle qui habitait la maison avant moi.
Des performances poétiques
« La création de ce groupe de poétesses de différentes régions du monde arabe afin de présenter leur travail à un public plus large par le biais de spectacles de poésie – création dont Henri-Jules Julien, en tant que traducteur de poésie écrite en langue arabe, est à l’initiative – est cruciale pour nous, en ce moment précis » témoigne Asmaa Azaizeh, qui précise : « Nous poètes et poétesses arabes, pouvons difficilement nous rencontrer et nous rassembler dans nos propres pays déchirés, sous occupations et aux frontières fermées ». Sa performance vocale, musicale et visuelle s’attache, quant à elle, « au sens du deuil, sur ce que l’on ressent en faisant l’expérience de la guerre sans la vivre et sur la nature du mal ». Le poème de Carol Mansour est une ode à la vie, celui de Soukaina Habiballah entrelace les voix d’une grand-mère et de sa petite fille sur fond de trauma post-colonial, et celui de Rasha Omran est le recueil d’une série de monodrames du « je » d’une femme seule.
Marie-Emmanuelle Dulous de Méritens
Shaeirat – série 1 : du 16 au 19 juillet à 11h. Durée : 2h30. Shaeirat – série 2 : du 16 au 19 juillet à 15h. Durée : 2h30. Tél : 04 90 14 14 14.
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