Le 74e Festival de Menton met à l’honneur la nouvelle génération du piano

L’ouverture célèbre le 150e anniversaire de la naissance de Rachmaninov en compagnie du duo Igudesman and Joo dans un portrait à l’humour dépassant les habituels clivages de répertoire. Le lendemain, le 26 juillet, le dernier des grands romantiques est servi par l’une des références d’aujourd’hui, Nikolaï Lugansky. La première partie de la Nuit du piano, le 3 août, est confiée au jeune prodige Alexander Malofeev, avec les Études-tableaux op.33. En seconde partie, l’orfèvre Arcadi Volodos devait défendre son hommage conçu pour le centenaire d’Alicia de Larrocha, mais a malheureusement dû annuler son récital. La clôture réunit deux figures majeures de la nouvelle génération : Alexandre Kantorow jouera le Concerto pour piano n°4 de Beethoven sous la direction d’Aziz Shokhakimov.

La nouvelle génération du piano à l’honneur

La soirée de Gautier Capuçon avec les lauréats de sa Fondation, le 30 juillet, illustre le soutien du festival aux jeunes talents. La soirée tremplin du 2 août met en avant la relève du piano, avec le partenariat de Yamaha, au Palais de l’Europe, qui, pour les concerts de 18 heures, mettent à l’affiche trois sensibilités féminines : Béatrice Berrut, Aline Piboule et Célia Oneto Bensaid. Ce même 2 août, l’accordéoniste Théo Ould fait sortir des sentiers battus, comme l’Ensemble Fuse sur le Parvis le 28 juillet. La voix a sa place le 1er août avec le Baroque italien et Jakub Orlinski, comme pour l’avant-festival, le 9 juin, où l’ensemble Apollo 5 accompagne des adolescents mentonnais.

Gilles Charlassier