Piano et orchestre symphonique
Le chef britannique défend deux programmes Beethoven à la tête de l’Orchestre symphonique de Londres.
Double apparition beethovénienne de Gardiner à la tête du LSO. Le grand chef britannique possède une connaissance rare des symphonies de Beethoven, dont il a gravé, au début des années 90, à la tête de son Orchestre Révolutionnaire et Romantique, une intégrale historique représentant une des plus impressionnantes réussites du genre sur instruments anciens. A Pleyel, dans un tout autre continent sonore, celui de l’orchestre moderne, les grandes symphonies (n°5, 4 et 7) domineront naturellement les débats mais le Troisième Concerto pour piano annonce aussi un grand moment d’équilibre et de musicalité sous les doigts de la portugaise Maria Joao Pires. Un concerto « en mineur » que la pianiste, mi-fée, mi-sorcière, sait éclairer de lumières dont elle a le secret. Deux ouvertures rares et, reconnaissons-le, mineures sont aussi au programme pour « laver » les oreilles des mélomanes saturés : Le Roi Etienne, Premier bienfaiteur de la Hongrie (König Stephan, Ungarns erster Wohltäter) et Pour un jour de fête op. 115.
Les 9 et 10 février à la Salle Pleyel. Tél. 01 42 56 13 13. Places : 10 à 95 €.