John Eliot Gardiner
©Photo ©Roland Bouvier :
La pianiste Mario Joao Pires livre sa vision intérieure et généreuse du Troisième Concerto pour piano de Beethoven, sous la direction de John Eliot Gardiner.
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La pianiste Mario Joao Pires livre sa vision intérieure et généreuse du Troisième Concerto pour piano de Beethoven, sous la direction de John Eliot Gardiner.
Publié le 10 février 2009
Piano et orchestre symphonique
Le chef britannique défend deux programmes Beethoven à la tête de l’Orchestre symphonique de Londres.
Double apparition beethovénienne de Gardiner à la tête du LSO. Le grand chef britannique possède une connaissance rare des symphonies de Beethoven, dont il a gravé, au début des années 90, à la tête de son Orchestre Révolutionnaire et Romantique, une intégrale historique représentant une des plus impressionnantes réussites du genre sur instruments anciens. A Pleyel, dans un tout autre continent sonore, celui de l’orchestre moderne, les grandes symphonies (n°5, 4 et 7) domineront naturellement les débats mais le Troisième Concerto pour piano annonce aussi un grand moment d’équilibre et de musicalité sous les doigts de la portugaise Maria Joao Pires. Un concerto « en mineur » que la pianiste, mi-fée, mi-sorcière, sait éclairer de lumières dont elle a le secret. Deux ouvertures rares et, reconnaissons-le, mineures sont aussi au programme pour « laver » les oreilles des mélomanes saturés : Le Roi Etienne, Premier bienfaiteur de la Hongrie (König Stephan, Ungarns erster Wohltäter) et Pour un jour de fête op. 115.
J. Lukas
Les 9 et 10 février à la Salle Pleyel. Tél. 01 42 56 13 13. Places : 10 à 95 €.