Armand Meignan,
directeur de l’Europajazz Festival et [...]
Focus -225-JAZZ / NICOLAS FOLMER
« On se retrouve tous les deux dans la notion de plaisir. » « La première fois que je l’ai rencontré, je devais […]
« La première fois que je l’ai rencontré, je devais avoir 12 ou 13 ans… J’étudiais au CMDL, l’école de Didier Lockwood, où j’ai dû l’avoir comme prof une fois ou deux. Des années plus tard, en mars 2012, les frères Moutin avaient une résidence à l’Opéra de Lyon et ils ont monté un projet avec moi et Nicolas comme invité. C’était la première fois qu’on jouait sur scène ensemble. Par la suite, il m’a proposé de remplacer pour quelques concerts le pianiste de son quartette avec Daniel Humair et ça s’est super bien passé. Mon autre grand souvenir, c’est au festival des Cuivres en Fête l’été dernier. On a joué en duo des morceaux de Michel Legrand et j’ai ressenti une liberté vraiment grisante et très spéciale. Je suis retourné dans ce festival cette année et pas mal de gens m’en ont reparlé ! En général, quand ça fonctionne bien entre musiciens, ce n’est pas forcément parce qu’on est tous dans la même vibe, mais au contraire parce qu’on se marie et qu’on a des qualités différentes. Nico a une précision rythmique hallucinante alors que je préfère être plus flexible : j’aime avoir une sorte de souplesse rythmique. Et on se retrouve tous les deux dans la notion de plaisir et le côté ludique de l’improvisation. »
Propos recueillis par M. Durand