Les installations multimédia
La forme hybride de l’installation permet [...]
« A quelle condition danser quand le moindre des énoncés politiques humilie par sa vulgarité, sa brutalité, son schématisme ou son cynisme avéré ? » A cette question abrupte, Daniel Dobbels répond dans cette création commandée par la Biennale en singeant la rhétorique engagée par la force du geste libre.
« A quelle condition danser quand le moindre des énoncés politiques humilie par sa vulgarité, sa brutalité, son schématisme ou son cynisme avéré ? » A cette question abrupte, Daniel Dobbels répond dans cette création commandée par la Biennale en singeant la rhétorique engagée par la force du geste libre.
Des artistes du monde entier présentent de courtes performances. Le numérique, loin de « réduire » l’expérience scénique, invite à des recherches d’une variété enthousiasmante.
Les écritures numériques invitent à penser des moments de « laboratoire », que les petites formes présentées en journée nous proposent de découvrir. Martine Epoque et Denis Poulin présentent une « danse sans corps » qui, paradoxalement, met en valeur la place de l’humain dans la danse. Huang Yi immerge les danseurs dans un environnement numérique (son, images) avec lequel ils interagissent. Pour Myriam Gourfink, le numérique offre une nouvelle possibilité en termes d’écriture : elle présente un travail sur la base de partitions, dont les danseurs infléchissent la composition. C’est aussi l’occasion de repenser la place du public, assis à 360° autour de Yuzo Ishiyama après avoir été au cœur du dispositif inventé par Pedro Pauwels : les pieds sur une plaque en métal, les spectateurs reçoivent des signaux qui varient selon l’activité des danseurs.
Marie Chavanieux
Du 24 au 26 octobre en journée (10h, 14h, 17h).