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Avignon / 2024 - Entretien / Noé Soulier
Noé Soulier s’empare de L’Art de la Fugue de Jean-Sébastien Bach, joué live par l’ensemble il Convito, pour poursuivre sa recherche sur le mouvement. Il utilise pour la première fois dans Close Up la vidéo sur scène.
« Close Up est divisé en deux parties. La première est une composition pensée pour le plateau. J’y joue beaucoup sur la manière de changer l’orientation du corps dans l’espace, comme s’il pouvait se démultiplier pour faire face aux différents points de vue du public dépendant de l’endroit où chacun est placé. La seconde fait intervenir la vidéo. J’y reprend le dispositif développé pour mon film Fragments : une caméra fixe capture ce qui se déroule dans un cadre de 60 cm de large sur 30 cm de haut, centré sur le ventre des danseurs et danseuses. Il y a donc dans Close Up un contraste entre une première partie qui joue de la multiplicité de points de vue du théâtre et une seconde qui joue sur l’unicité du point de vue de la caméra.
Un dialogue entre musique et écriture chorégraphique
Après About Now créé pour le NDT, je reviens dans cette pièce à Bach et à l’Art de la Fugue. Il y a quelque chose d’infiniment riche dans cette œuvre qui permettrait d’y travailler de multiples fois. Elle contient des thèmes mélodiques, des structures harmoniques très émouvantes, mais cette expressivité n’est pas structurée comme un récit, contrairement aux sonates d’époques postérieures. La structure proprement polyphonique crée une multiplicité d’évènements qui s’entrelacent. Cela résonne vraiment avec ce que j’essaie de faire en termes de mouvements. Si ma danse n’est pas narrative elle n’est pas non plus complètement abstraite puisqu’elle s’appuie sur des actions – frapper, attraper, éviter, lancer – qui sont détournées de leur finalité première mais portent en elles une émotion. De plus, ces séquences sont aussi structurées de manière assez polyphonique. »
Propos recueillis par Delphine Baffour
à 18h, relâche le 18 juillet. Tél. 04 90 14 14 14. Durée : 1h15.
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