Et aussi

Le Théâtre de Caen explore différents registres du répertoire lyrique. L’opéra-comique figure en bonne place avec le pétillant Madame Favart de Jacques Offenbach dans la mise en scène d’Anne Kessler fin décembre. Autre opéra-comique, féerique cette fois, Cendrillon, non pas celui de Rossini mais celui de Nicolas Isouard, créé en 1810. Un grand succès du début du XIX^e siècle, ici mis en scène par Marc Paquien et dirigé par Julien Chauvin. Pour les amateurs d’opéra-ballet, deux œuvres, Pygmalion de Rameau et L’Amour et Psyché de Cassanéa de Mondonville, s’invitent au cours d’un même spectacle, en mars 2020, grâce à Emmanuelle Haïm et Robyn Orlin. Enfin, Tosca est présenté dans la mise en scène de David Bobée qui privilégie l’aspect politique et féministe de l’opéra plutôt que sa trame amoureuse.  En matière de théâtre musical, il faut noter la toute nouvelle résidence du compositeur normand Benjamin Dupé, qui présentera deux de ses compositions : Comme je l’entends (novembre) et Il se trouve que les oreilles n’ont pas de paupière, inspiré par un texte de Pascal Quignard, au printemps.

Isabelle Stibbe