Les principales versions de l’Orphée de Gluck
Version de Vienne – 1762 : Gluck n’a [...]
Focus -280-La Mezzanine crée Orphée et Eurydice
Le contre-ténor, également danseur, endosse les habits d’Orphée dans la mise en scène de Denis Chabroullet.
« J’ai toujours aimé chanter Orphée qui est un rôle-clef pour les contre-ténors. Très vite, j’ai voulu en donner ma version. Alors que les interprètes en font souvent un jeune premier naïf, j’ai tout de suite travaillé à une vision plus virile : celle d’un homme au courage immense qui affronte les démons de l’enfer, regarde sa propre mort, voit son amour torturé. Cette vision est musicale mais mon parcours de danseur me permet aussi d’incarner physiquement l’engagement total d’Orphée. Plus que de questionner l’amour, ce qui m’intéresse est de questionner le désir et surtout la thématique de l’enfer sur terre. Denis Chabroullet et Jean-Marie Puissant (le chef d’orchestre) avaient vu un de mes précédents Orphée ainsi qu’un projet plus personnel, ADN baroque, où je chantais et dansais sur une chorégraphie de Jean-Claude Gallotta. Nous avons échangé autour de nos visions du rôle. Comme Denis a demandé aux danseuses Alexane Albert et Esther Gonçalves
de rejoindre le projet, j’ai dans l’idée que je ne resterai pas immobile ! »
Propos recueillis par Isabelle Stibbe
www.lesproductionsdelamezzanine.org
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