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Florian Sitbon met en scène deux pièces de l’implacable et acéré Dennis Kelly sur la capacité des faibles à trouver plus fragiles à écraser. Une double autopsie glaçante de l’égoïsme néolibéral.
Gorge Mastromas découvre sa vocation de salaud sur le tard. Enfant, il était beaucoup trop gentil. Mais il comprend vite la nécessité de choisir le camp de l’abjection : il devient alors le maître d’un monde où tout s’achète, sans vergogne ni scrupule. L’Abattage rituel de Gorge Mastromas, pièce à charge contre l’ultralibéralisme, trouve son pendant avec ADN. Dennis Kelly y traite du harcèlement scolaire en peignant les rapports de force cruels au sein d’une bande de onze adolescents. « Dans les deux œuvres, la brutalité de notre monde est décrite avec une langue drôle, lucide et vive. » dit Florian Sitbon, qui les met en scène dans un même dispositif dont la simplicité sert d’écrin au texte, soutenu par « un travail poussé et évocateur du son et de l’image » (Jean-Luc Chanonat aux lumières, Alice Langlois à la vidéo et Jeff Sanders à la création sonore).
Catherine Robert
en alternance (L’Abattage rituel de Gorge Mastromas les jours pairs – durée, 1h40 / ADN les jours impairs – durée, 1h10).
Tél. : 04 90 86 17 12.
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