Salomé Villiers présente « Merteuil » de Marjorie Frantz, une suite remarquable de l’œuvre de Choderlos de Laclos
Que sont devenues la marquise de Merteuil et [...]
Barulhos, en français « bruit » voire « vacarme », allie la virtuosité de ses interprètes à l’énergie dégagée par le groupe. Un spectacle qui ne demande qu’à éclore.
Contrairement à ce que l’on pourrait imaginer d’un spectacle sur le bruit, l’introduction de la pièce est presque silencieuse, agréablement apaisante, avec des danseurs jouant seulement avec les frottements de leurs vestes. Se mêlant dans la pénombre, leurs mouvements et les bruits qu’ils génèrent se posent progressivement sur des extraits de journaux télévisés, chroniques radiophoniques et discours politiques entêtants et omniprésents. Ce trop-plein entraîne des acouphènes, puis les artistes scindent le groupe pour danser sur des partitions sonores sans relief, qui ne parviennent pas suffisamment à les porter, avant de reformer le groupe çà et là.
Une danse très généreuse
Les six danseurs proposent pourtant de très beaux moments solos, à tour de rôle. Avec une qualité de mouvements parfaitement exécutés, la fluidité de la danse contemporaine rejoint les acrobaties urbaines. Au plateau, la générosité règne. On peut regretter que la course soit ici trop facilement utilisée pour relier des tableaux qui se suffisent à eux-mêmes grâce à la simple présence des danseurs. C’est à la toute fin que ce que l’on cherche arrive enfin, la danse et la musique se conjuguent pour proposer un très beau final. Une partition réjouissante qui ne demande qu’à monter en puissance, pour faire taire les bruits parasites du monde.
Louise Chevillard
à 19h10 (départ de la navette depuis la Manufacture à 18h45). Tel : 04 90 85 12 71. Durée 1h.
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