Avec “Les guêpes de l’été nous piquent encore en novembre”, Yordan Goldwaser plonge ses comédiens au plus profond du théâtre de l’Absurde
Porter à la scène Les guêpes de l'été nous [...]
Elya Birman et Clémentine Niewdanski adaptent le roman de Virginie Despentes et les déboires de Vernon Subutex, loser féroce et lucide, passé de la cathédrale du rock au caniveau du capitalisme.
« Si nous choisissons d’adapter Vernon Subutex de Virginie Despentes, c’est que nous désirons profondément faire entendre la virulence de sa critique de notre société contemporaine et la puissance de sa liberté de penser le monde. » disent Elya Birman et Clémentine Niewdanski. Vernon a été disquaire dans la « première manche » de sa vie, au cœur des années 80, rock et flamboyantes. Mais après la crise du disque, Vernon perd son emploi, son appartement et attaque la deuxième manche, celle où la vie, « quand elle te voit détendu et désarmé, repasse les plats et te défonce ». Fin d’une époque ; fin d’une utopie de jeunesse ; victoire du capitalisme cynique et dépravé. Le spectacle organise sa théâtralité « dans le va-et-vient permanent entre l’incarnation des personnages, que le spectateur voit évoluer au fil des situations, et le retour à une narration plus distanciée », pour un spectacle à l’image de l’écriture qui l’inspire : sans concessions !
Catherine Robert
à 22h25. Relâche les 13 et 20 juillet. Réservations sur place ou en ligne sur le site du Théâtre du Train Bleu. theatredutrainbleu.fr Durée : 1h30.
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