« Une ombre vorace » de l’Argentin Mariano Pensotti, récits alpinisme
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Le collectif La Cohue, dirigé par Sophie Lebrun et Martin Legros, est du côté des perdants. Anna, l’héroïne d’Une pièce sous influence en fait partie. C’est cette femme que menace la folie qui est célébrée.
Le clin d’œil au cinéma de John Cassavetes que fait le collectif La Cohue en intitulant sa dernière création Une pièce sous influence place d’emblée celle-ci sous le signe sinon de la folie, du moins du désarroi mental. Comme Mabel, l’héroïne du film Une femme sous influence interprétée par Gena Rowlands, Anna incarnée par Sophie Lebrun peine à tenir comme il faut son rôle social. Nous la rencontrons après un carnaval bien arrosé, avec son mari Mathias (Martin Legros). Surprise : elle a invité les futurs propriétaires de leur maison que, comprend-on bientôt, elle ne veut pas quitter. Alors que Mathias souhaite partir loin. Au gré des échanges entre les deux couples, les causes du dissensus s’éclairent, de même que le comportement étrange d’Anna. Accompagnés par le son d’une batterie, les dialogues révèlent la présence d’un fantôme : celui de la fille d’Anna et Mathias, décédée dans un accident de voiture. S’adressant au public tout en jouant leur fiction, les acteurs rendent hommage à Anna et à toutes celles et ceux qui, comme elle, vont dans le monde en vacillant.
Anaïs Heluin
à 10h. Relâche les 8 et 15 juillet. Tel : 04 84 51 20 10. Durée : 1h35.
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