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Le pince sans rire suisse Joël Maillard revient au festival avec Résilience mon cul, un mélange de stand up et théâtre contemporain où comme à l’accoutumée la mélancolie affleure sous son humour décalé.
« Pourquoi Résilience mon cul ? Parce que la résilience j’en ai beaucoup entendu parler et je pense qu’il y a quelque chose de louche dans cette injonction. Je suis d’accord avec la résilience mais la communication positive ne suffit pas : je pense que nous allons tous beaucoup souffrir prochainement ! Alors j’ai eu envie de créer un spectacle drôle en m’intéressant à ce qui fait déjà souffrir, aux traumatismes semblables aux miens, et à comment les éviter. Par exemple, le fait de ne pas avoir de feeling avec son bébé, moi je l’ai évité en ne procréant pas. Mais mon fils, qui parlera depuis le futur, dans 50 ans, proposera pour sa part des primes de départ anticipé pour les gens qui veulent quitter le monde.
Il me semble que le spectacle fait aussi partie de ces petites solutions de résilience parce qu’on ne peut pas se maintenir à un certain niveau de bonheur sans rire. Le spectacle fonctionne par associations d’idées. On y parle par exemple des intégrismes religieux, d’idées pour favoriser la non-violence, comme celle d’une transformation génétique généralisée, mais aussi d’amitié, beaucoup, et du fait qu’il faudra trouver des moyens de se créer des plaisirs qui ne soient pas marchandisés. Le show prend la forme d’un stand up, je serai seul avec un micro, avec aussi un synthétiseur pour interpréter quelques chansons. Côté punchlines, je ne suis pas un humoriste, alors je ne promets rien. Et puis je prendrais bien une tête de turc dans le public au premier rang, elle devra être volontaire et je serai particulièrement doux avec elle. »
Propos recueillis par Eric Demey
à 15h50, relâche les 13 et 20 juillet. Réservations sur place ou en ligne.
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