Un ballet chatoyant, qui unit avec virtuosité la danse classique et la danse de caractère, sur fond de croisades et de légendes médiévales.
Raymonda fut créé en 1898 à St-Pétersbourg, par Marius Petipa. Le ballet, fondé sur une trame narrative dont la simplicité est presque troublante, surprend et émerveille les spectateurs : il invente sans retenue des liens jubilatoires entre lyrisme et folklore, académisme et caractère. Les spectateurs, transportés dans l’univers d’un conte médiéval, sont surpris et émerveillés. Noureev fut à son tour séduit par cette ambiance et par la musique de Glazounov. Il travailla à plusieurs reprises – dès les années 1960 – sur ce ballet et en donna sa version définitive en 1983, avec le ballet de l’Opéra de Paris. C’est cette version qui est présentée actuellement à l’Opéra.
Une remarque à l’attention des ballettomanes : deux artistes invités, Maria Alexandrova et Ruslan Skvortsov, venus spécialement du Bolchoï, tiendront les rôles principaux certains soirs (la distribution est accessible sur le site internet de l’Opéra).
Raymonda, chorégraphie de Rudolf Noureev, du 1er au 31 décembre au Palais Garnier, Place de l’Opéra, Paris 9e. Réservations : 08 92 89 90 90 (0,337 € la minute) et www.operadeparis.fr