En répétition, un texte de Samuel Gallet pour et par les brillants élèves du Studio I ESCA, éclaire les enjeux du théâtre contemporain
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En portant pour la première fois au théâtre Le Mythe de Sisyphe, Pierre Martot répond à l’invitation qu’y formule Albert Camus : faire de l’absurde de la condition humaine un moteur de joie et de pensée.
Publié quelques mois après L’Étranger, en octobre 1942 dans une Europe en guerre, Le Mythe de Sisyphe s’inscrit dans un ensemble d’œuvres qu’Albert Camus nomme « Le Cycle de l’absurde ». Dans cet essai, il s’oppose à une pensée philosophique dominante aux XIXème et XXème siècles, selon laquelle l’absurdité de la condition humaine pose la question du suicide. Pour en proposer une adaptation théâtrale – la première jamais réalisée – le comédien et metteur en scène Pierre Martot s’associe avec son complice le metteur en scène Jean-Claude Fall. Dans le rôle-titre, il nous invite à suivre le chemin de pensée proposé par l’auteur.
La passion de l’absurde
Entièrement fidèle aux mots du livre, Le Mythe de Sisyphe de Pierre Martot donne chair à la réflexion d’Albert Camus à travers trois figures : l’acteur, « l’homme révolté » et l’écrivain. Il cherche ainsi à mettre en partage « le mouvement de la pensée qui conduit du sentiment de l’absurdité à la passion d’exister ». Sur un plateau nu ou presque, il est un homme qui marche depuis l’obscurité jusqu’à une « clarté blanche qui éclaire chaque objet dans la lumière de l’intelligence », jusqu’à une forme de joie. Incarnant la « philosophie sensible » d’Albert Camus, le comédien entend dire la nécessité d’interroger le sens de l’existence pour le renouveler.
Anaïs Heluin
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