Le Maître des marionnettes
Dominique Pitoiset s’est aventuré sur des [...]
La lecture des textes de Friedrich Nietzsche la revigore, lui fait « l’effet d’un grand nettoyage ». Seule sur scène, la comédienne Laurence Mayor revisite la puissance créatrice du philosophe.
« Je veux mettre à l’épreuve de la scène les textes de Nietzsche les plus denses, les plus abrupts, les moins “préparés” pour le théâtre, explique Laurence Mayor. Je veux sentir, à l’état brut, les énergies à l’œuvre dans ce langage, la densité de la pensée, palpable, explosive, agissante, transformatrice… Sentir comme elle danse ! Joue ! Allège ! Ouvre des visions ! » En associant, sur scène, des extraits d’Ainsi parlait Zarathoustra à d’autres textes de Friedrich Nietzsche (textes qui changent à chaque représentation), la comédienne souhaite faire passer le souffle du poète visionnaire et, ainsi, permettre au public d’éprouver le pouvoir de cette langue. Le pouvoir de créer de la vie par le biais de la pensée. Le pouvoir d’ouvrir des territoires où le spectateur pourra se découvrir « danseur, théâtre lui-même, acteur de pensées ».
Manuel Piolat Soleymat
Nietzsche, Zarathoustra et autres textes, d’après des textes de Friedrich Nietzsche ; conception et jeu de Laurence Mayor. Du 8 mars au 1er avril 2012. Du mercredi au samedi à 20h, le dimanche à 16h. Maison de la Poésie-Paris, passage Molière, 157, rue Saint-Martin, 75003 Paris. Tél : 01 44 54 53 00 ou sur www.maisondelapoesieparis.com.