La Fontaine, assemblée fabuleuse de Jean de La Fontaine, mise en scène de Nicolas Auvray
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Fidèles au ciné-théâtre qui a fait leur succès, les membres de la Compagnie La Cordonnerie présentent une réécriture contemporaine de Roméo et Juliette. Nous ne sommes plus à Vérone, à la fin du XIVème siècle, mais dans un monde d’aujourd’hui coupé en deux par un périphérique…
Les citoyens de cette ville sont des êtres comme nous. Mais à quelques kilomètres d’eux, de l’autre côté d’un large boulevard périphérique, vivent des individus dénués d’apparence physique. Des Invisibles qui, il y a longtemps, avant d’être chassés de la ville (on ne sait plus trop pourquoi), cohabitaient avec leurs congénères visibles. Romy, une championne de ping-pong, fait partie de ces humains marginalisés. Le décès de son père l’amène à franchir la frontière qui la sépare de l’autre monde. Là, au sein de la cité des Visibles, elle rencontre Pierre, un projectionniste avec qui elle va vivre un amour interdit… Comment trouver la force de sortir des sentiers battus, des modèles dominants ? Ne pas finir comme Roméo et Juliette nous raconte l’histoire de deux êtres « qui défient la ligne droite qui leur était destinée ».
Un « mille-feuille théâtral »
Théâtre, cinéma, musique, bruitages… La fable surnaturelle et politique signée Samuel Hercule et Métilde Weyergans travaille à faire exister deux mondes que tout oppose. Pensé comme un « mille-feuille-théâtral », cet objet scénique protéiforme réinvente l’histoire de Roméo et Juliette en questionnant l’invisibilité des minorités et des plus démunis qui vivent à côté de nous. « Notre société marginalise les individus, les efface, les rend de moins en moins audibles, et finit parfois par les déshumaniser », font remarquer les deux artistes. Cherchant à faire naître « un théâtre visuel, sensoriel, magique », la dernière création de La Cordonnerie s’affirme comme un dialogue ludique entre art dramatique et 7ème art. Un dialogue qui se transforme et se réinvente sans cesse, invitant les spectatrices et spectateurs « à observer la machine grouillante du théâtre ».
Manuel Piolat Soleymat
Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines – Scène nationale (en partenariat avec l’Onde - Théâtre Centre d’Art de Vélizy-Villacoublay). Les 13, 14, 16 et 17 octobre 2020 à 20h30, le 15 octobre à 19h30. Tél. : 01 30 96 99 00. www.theatresqy.org
Théâtre de la Ville - Les Abbesses, 31 rue des Abbesses, 75018 Paris. Du 22 au 31 octobre 2020. Du mardi au samedi à 19h30, le dimanche à 15h. Tél. : 01 42 74 22 77. www.theatredelaville-paris.com
Egalement les 3 et 4 décembre 2020 au Théâtre de l’Olivier à Istres, les 5 et 6 janvier 2021 au Volcan au Havre, du 14 au 16 janvier au Quartz à Brest, du 2 au 4 février à la Comédie de Saint-Etienne, le 5 mars au Théâtre d’Angoulême, du 10 au 12 mars au Théâtre de Lorient, du 23 au 27 mars au Théâtre de La Croix-Rousse, du 30 mars au 1er avril à l’Hippodrome de Douai, du 6 au 9 avril à la Scène nationale de Valenciennes, du 23 au 25 avril au Théâtre Am Stram Gram à Genève, les 5 et 6 mai au Cratère à Alès, les 11 et 12 mai à la Scène nationale de Cavaillon, du 27 au 29 mai au Maillon à Strasbourg.
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