Festival La Maison danse Uzès, une édition avec spectacles, bal, balade et sieste
Une 28ème édition ludique et participative.
Le compositeur électro-soul Awir Leon imagine pour la sortie de Love You, Drink Water un geste festif et original qui pourrait s’apparenter à un concert dansé flamboyant, mis en mouvement par le chorégraphe Amala Dianor et en images par le plasticien Grégoire Korganow.
Comment est née cette création ?
Amala Dianor : Je connais Awir depuis fort longtemps, depuis le temps où nous étions tous deux danseurs chez Emanuel Gat. Je crée mes spectacles sur la musique d’Awir depuis 2014. Nous avons cette fois décidé de continuer cette collaboration en inversant nos rapports, c’est-à-dire qu’au lieu qu’Awir parte de mes créations pour interagir avec mon espace artistique et déployer son univers musical, c’est moi qui me mets au service de sa musique et ses chansons.
Comment articulez-vous les différents intervenants de ce « concert dansé » ?
A.D. : Awir est sur scène dans un dispositif de concert avec la vidéo de Grégoire Korganow, et je m’attache à mettre en scène les images, dans une forme de physicalité. J’interviendrai aussi sur scène en dansant et en dirigeant la caméra de Grégoire. On peut dire que se conjuguent le geste chorégraphique d’Awir, le mouvement de Grégoire et sa caméra, ainsi que ma danse. Finalement, cet alliage crée un ballet original. Nous espérons que notre collaboration puisse être une expérience nouvelle pour les spectateurs.
Comment avez-vous rencontré Grégoire Korganow ?
A.D. : Nous avons commencé à travailler ensemble en 2020, avec une série de films de danse pendant les restrictions dues au Covid. Nous avons trouvé intelligent de réaliser ces films pour permettre aux spectateurs de continuer à voir de la danse. Nous nous sommes bien entendus et Grégoire, au-delà d’être un artiste visuel, avait une grande envie de continuer le travail avec moi. Donc nous avons poursuivi notre coopération en termes de scénographie ou de dramaturgie sur les spectacles. Souvent avec un travail vidéo très conséquent, comme pour cette création. En croisant les univers de chacun, nous arrivons à imaginer de nouveaux projets, différentes esthétiques. Je trouve cela très fécond, c’est une façon pour moi de nourrir mon propos avec les aptitudes et compétences d’autres artistes.
Comment avez-vous vécu de travailler sur une musique préexistante ?
A.D. : Tout l’exercice est d’arriver à m’approprier le travail, pour pouvoir m’y projeter. Awir fait en sorte de créer des allers-retours sur les idées afin que je puisse me déployer et faire des propositions. La version scénique de l’album sera de l’ordre du spectacle, sans interruption entre les plages !
Propos recueillis par Agnès Izrine
Le 22 juin à 22h et le 23 juin à 20h. Tél. : 04 91 99 02 50. Durée : 1h.
Également les 7 et 8 juillet à la Philharmonie de Paris. Le Studio, Festival Days off.
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