FESTIVAL DE L’IMAGINAIRE
La vingt-deuxième édition de ce rendez-vous à [...]
La chanteuse américaine nous embarque dans une grande épopée musicale intitulée « Symphonic Spiritual Suite ». Deux concerts exceptionnels avec orchestre symphonique, présentés dans le cadre d’Opéra en plein air, sont au programme dont le dimanche 8 septembre à 18 h dans la grande cour de l’Hôtel National des Invalides.
Elle compte parmi les plus grandes voix des voix du Gospel contemporain. Née en 1952 à Cleveland, sa mère était pasteure et a élevé seule une famille de 7 enfants. « Liz McComb a chanté dès son plus jeune âge dans les chœurs gospel et fait ses débuts au sein d’un trio vocal, The Daughters of Zion, qui se produisait dans les églises de la communauté afro-américaine. Les negro-spirituals qui évoquent la naissance de Jésus font partie de son répertoire de longue date, et comme Louis Armstrong ou Mahalia Jackson, elle y est constamment revenue au fil de sa carrière » nous rappelait récemment, dans ces pages, Vincent Bessières. Après un disque marquant de chants de Noël paru l’an passé, Liz McComb signe son grand retour en France pour l’un des incontestables événements vocaux de la rentrée : deux concerts exceptionnels avec orchestre symphonique, dimanche 2 septembre à 18h, en Lorraine, près de Nancy, au Château d’Haroué, puis à Paris une semaine plus tard dans le cadre non moins magnifique de la grande Cour de l’Hôtel National des Invalides.
Accompagnée par l’orchestre d’Opéra en plein air placé sous la direction de Nicolas Guiraud, la Diva chantera, pour la première fois à Paris, sa « Symphonic Spiritual Suite » conçue autour de grands airs de George Gershwin, Jerome Kern, Duke Ellington, Thiele & Weiss (« What a Wonderful World »!) et bien sûr de ses propres compositions. Une épopée musicale qui prend une dimension particulière, alors que la « Queen of soul » Aretha Franklin (que Liz McComb décrit comme « la voix du siècle ») vient de nous quitter, et que l’on s’apprête à commémorer les 400 ans de l’un des pires crimes contre l’humanité : la déportation en Amérique, en 1619, du premier contingent d’esclaves africains… Un concert à forte portée émotionnelle en compagnie d’une chanteuse et performeuse d’exception.
Jean Lukas
Château d’Haroué. 54740 Haroué. Dimanche 2 septembre à 18h. Places : 29 à 60 €.
Hôtel National des Invalides. 129, rue de Grenelle 75007 Paris. Dimanche 9 septembre à 18h. Tél. 06 70 80 10 00. Places : 39 à 75€.
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