Au Baiser Salé

A tout seigneur tout honneur, c’est le grand Rick Margitza qui ouvre le feu en cette rentrée du 58 rue des Lombards (le 12 à 21h30). Cet habitué des lieux (il y entame sa septième année de résidence !), parisien d’adoption depuis 15 ans et ancien compagnon de route de Miles Davis à la fin des années 1980, est entouré de ses fidèles : Peter Giron à la contrebasse, Jeff Boudreaux à la batterie et Manuel Rocheman au piano. Mélancolique et puissant à la fois, la sonorité de l’américain natif de Detroit est l’une des plus belles qui soient au ténor… A suivre : le benjamin d’une programmation qui laisse volontiers la place aux jeunes talents, lors de ses rendez-vous #JazzDeDemain, les lundis et mardis à 19h : Noé Huchard, dix-huit ans mais déjà une jolie réputation à son actif, en trio avec Clément Daldosso à la contrebasse et Elie Martin-Charrière à la batterie (le 18 à 19h) ; le trompettiste et chanteur Robin Mansanti, artiste en résidence au Baiser Salé depuis 2 ans, dans le répertoire revisité de ses deux idoles, Chet Baker et Art Pepper, avec Dexter Goldberg au piano, Adam Over à la contrebasse et Jean-Baptiste Pinet à la batterie (le 18 à 21h30) ; et enfin le « retour » du grand saxophoniste Sylvain Beuf dans la formule immuable et explosive du trio avec orgue, avec Damien Argentieri (orgue Hammond), déjà associé au quartet “Mondes Parallèles” du saxophoniste, et Fabrice Moreau (batterie), le 20 à 19h.

Jean-Luc Caradec