Avec « Oz », Joan Mompart réinvente aujourd’hui la fable du Magicien d’Oz, sur un texte de Robert Sandoz
Sur un texte qu’il a commandé à Robert [...]
Pauline Sales ausculte l’évolution du féminisme à travers l’histoire des femmes, des années 40 à aujourd’hui. Olivia Chatain, Anne Cressent, Vincent Garanger et Hélène Viviès en animent les étapes.
Pour aider la femme qui le quitte à vivre sa vie d’artiste photographe dans les bras d’un autre, Joris lui offre en cadeau d’adieu le mariage et une maison. Redevenu propriétaire de cette maison des années plus tard, il en fait un lieu d’accueil pour les femmes qui désirent y créer et s’y réaliser. Deux conditions : accepter de laisser une œuvre à la fin du séjour et la présence d’une femme de ménage, qui veille au logis. « La pièce doit son titre à l’exposition Womanhouse qui eut lieu en 1972 en Californie organisée par Judy Chicago et Miriam Shapiro qui proposaient à vingt-cinq artistes femmes d’investir une maison abandonnée et d’examiner en profondeur le thème du vécu féminin, de déconstruire par la réalisation d’œuvres, les codes de l’enfermement domestique forcé » dit Pauline Sales.
Hopeful housewives
Olivia Chatain, Anne Cressent et Hélène Viviès traversent les époques. Première étape dans les années 50, où les femmes émancipées n’ont pas renoncé aux obligations familiales mais composent avec elles ; deuxième étape dans les années 70, quand la femme devient un animal politique revendiquant ses droits à l’instar du mâle dont elle ne supporte plus d’être seulement la moitié ; troisième étape dans les années 2020, où le féminisme tâche de réinventer ses lois et ses exigences. Pendant que les artistes créent dans la maison, Joris les observe et collectionne leurs œuvres. « À chaque fois, la maison reflète ce qui se joue de l’époque et des enjeux féministes : close et bouillonnante comme une cocotte-minute dans les années 1950, portes et fenêtres ouvertes, exposée et prête à toutes les libertés dans les années 1970, mystérieuse, équivoque, trouble, incertaine, en pleine mutation, dans le monde contemporain. » dit Pauline Sales.
Catherine Robert
à 13h. Relâche les 13 et 20 juillet. Tél. : 04 84 51 20 10. Durée : 1h45.
Sur un texte qu’il a commandé à Robert [...]