Plus que le tumulte des eaux profondes
La compagnie In Cauda crée Plus que le [...]
Après d’importants travaux, le Théâtre de Poche dirigé par Stéphanie Tesson et Charlotte Rondelez ouvre à nouveau ses deux salles et propose trois pièces en janvier.
Le Théâtre de Poche a accueilli sur sa petite scène de grands metteurs en scène et dramaturges, novateurs et encore inconnus, dont Eugène Ionesco, Israël Horowitz, Victor Haïm… Stéphanie Tesson et Charlotte Rondelez, nouvelles directrices du lieu, souhaitent “inscrire le texte comme élément fondateur de leurs choix de programmation”, à travers la création d’oeuvres contemporaines ou du répertoire. Clin d’oeil à l’histoire du lieu, Stéphanie Tesson met en scène Le Mal court de Jacques Audiberti (1899-1965), créée au Théâtre de Poche en 1947 (dans la foulée du Théâtre Charles de Rochefort) par Georges Vitaly, avec la jeune Suzanne Flon. La pièce fait vivre huit personnages au fil d’une partition endiablée et millimétrée, qui requiert une grande précision de la part des acteurs.
Histoire touchante
Alarica, princesse de Courtelande (Julie Delarme), fille de Célestincic (Marcel Maréchal), promise au roi Parfait XVII (Emmanuel Suarez), s’émancipe de ses illusions et blesse au coeur son prétendant : le mal court… Robert Cantarella met en scène Inventaires de Philippe Minyana avec Judith Magre, Edith Scob et Florence Giorgetti. Trois femmes y racontent leur histoire touchante à travers un objet qui leur tient à coeur – une cuvette, une robe de 1954, un lampadaire. Charlotte Rondelez signe le texte et la mise en scène de To be Hamlet or not, comédie qui bouscule l’ordre établi, hymne à la liberté drolatique et mouvementé. 1598, Elseneur : moment parfait pour déjouer la tragédie…
Agnès Santi
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