Joanne Leighton présente « Le chemin du wombat au nez poilu »
La chorégraphe belgo-australienne Joanne [...]
Pour sa 8ème édition L’impruDanse, le festival chorégraphique de Théâtres en Dracénie, prend une nouvelle envergure.
« C’est la 8ème édition de L’impruDanse et nous sentions qu’il fallait faire évoluer le festival, le densifier, parce qu’il y a ici une vraie appétence du public pour la danse. Nous avons donc décidé de le déployer sur trois semaines et non plus une, et d’investir d’autres espaces que le seul théâtre. Nous serons sur six sites différents de la ville et occuperons aussi l’espace public. Cela nous permettra, outre la programmation officielle, d’offrir des propositions plus inédites, impromptues, avec des ateliers, des projections de documentaires, des soirées D.J., des brunchs dansants etc. » nous explique Maria Claverie-Ricard, directrice de Théâtres en Dracénie. « Un festival de cette ampleur dans notre ville, qui n’est pas une métropole, est un vrai défi. Cela implique de sortir des sentiers battus, du théâtre, pour aller à la rencontre des gens. C’est pourquoi nous investissons la rue, proposons des projets participatifs. J’ai la chance d’avoir pour ce faire une municipalité formidable qui, ayant acté qu’elle est un enjeu de cohésion sociale, met la culture au cœur de son projet. Et puisque notre nouvelle ministre lance le Printemps de la ruralité, je tiens à dire que cela fait des années que des structures comme Théâtres en Dracénie œuvrent en ruralité profonde et qu’il est grand temps que l’on braque un projecteur sur notre action ».
La danse au féminin
Ces trois semaines de festivités mettront à l’honneur les femmes, chorégraphes ou interprètes. C’est ainsi que l’on retrouvera l’immanquable programme Annonciation / Torpeur / Noces d’Angelin Preljocaj, The Tree, Fragments of Poetics on fire, dernière pièce de l’iconique Carolyn Carlson, le Grand Sot haletant de Marion Motin, Petrouchka revue par l’artiste associée Émilie Lalande ou Royaume dans lequel Hamid Ben Mahi « questionne le droit des femmes en confiant à six danseuses d’horizons différents le soin de raconter leurs parcours ». Nacim Battou créera quant à lui Notre dernière nuit, un triptyque imaginé spécialement pour le festival dans trois lieux insolites.319
Delphine Baffour
Tél. 04 94 50 59 59. www.Theatresendracenie.com.
La chorégraphe belgo-australienne Joanne [...]