« Quête d’une jeunesse oubliée », une pièce sur les effets psychologiques de la pandémie de Covid-19
Zoé Laïb et Sauvanne Halley des Fontaines [...]
Associant théâtre et musique au cinéma muet, la compagnie Cartoun Sardines Théâtre donne à voir le Faust de Murnau comme on ne l’a jamais vu : en son et en couleurs ! Le pacte qui s’y noue est d’autant plus infernal.
Dans les images du Faust réalisé en 1926 par Murnau à l’apogée de sa carrière, la compagnie Cartoun Sardines Théâtre trouve « la musicalité, le rythme qu’elle recherche dans son théâtre ». Sorte de projection augmentée par le théâtre et la musique, son Faust connaît un vif succès depuis sa création en 2011. Aussi, pour ses 45 ans, la compagnie dirigée par Patrick Ponce décide-t-elle de reprendre ce spectacle à l’occasion du Festival d’Avignon. Une fois de plus donc, Faust reprend vie. Accompagné par Patrick Ponce lui-même et les musiciens Pierre Marcon et Jérôme Favarel, le chef-d’œuvre de l’expressionnisme allemand nous apparaît dans toute sa puissance originelle.
Un enfer en version ultra-restaurée
Mieux qu’une copie restaurée, le Faust de Cartoun Sardines souligne la richesse du film. Il en exacerbe les nuances, nombreuses dans la trajectoire du personnage éponyme qui après avoir voulu protéger l’humanité du sort jeté par Méphisto finit par céder et donner son âme au Diable en l’échange de la promesse d’une vie éternelle. Grâce à une musique originale, à l’ajout de bruitages ou encore des voix des personnages, ce Faust invite à un aller-retour entre écran et plateau, entre théâtre et cinéma, qui rend justice à la noirceur autant qu’au comique du film qui traduisait les inquiétudes de l’entre-deux guerres. Et qui n’est pas sans faire écho à des angoisses actuelles.
Anaïs Heluin
à 18h25. Relâche les 8 et 15 juillet. Tel : 04 90 86 30 37. Durée : 1h25.
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