« Cette guerre que nous n’avons pas faite », un seul en scène autour de la question identitaire
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Sous la houlette du directeur du Théâtre du Chêne Noir, Julien Gelas, une troupe d’artistes de la Shanghai Theatre Academy transpose à la scène la magie d’un conte emblématique de la tradition chinoise : La Légende du Serpent Blanc. Un spectacle (pour tous publics à partir de 6 ans) à la croisée du théâtre visuel, de la musique et de la danse.
C’était il y a 60 ans. Le 27 janvier 1964, les présidents français et chinois établissaient des relations diplomatiques entre leurs deux pays. Pour commémorer cet événement historique, Julien Gelas propose aux festivalières et festivaliers avignonnais de se plonger dans la culture chinoise en découvrant une « création épique » venue de Shanghai. Avec « Le Bouvier et la tisserande », « L’histoire de Meng Jiang » et « La Romance de Liang Shanbo et Zhu Yingtai », « La Légende du Serpent Blanc » est l’une des quatre grandes légendes de l’Empire du milieu. Une légende populaire qui nous transporte sous la dynastie Song, il y a environ mille ans, pour nous raconter une histoire d’amour entre Xu Xian, un jeune apothicaire d’origine modeste, et un serpent blanc qui, subjugué par la vie humaine, s’est transformé en jeune femme. Les deux personnages se rencontrent au bord d’un lac, tombent amoureux l’un de l’autre, se marient, ont un enfant. Mais cette union est considérée contre-nature par le grand prêtre bouddhiste Fahai. Il décide d’ôter la vie à leur nouveau-né…
Entre tradition et modernité
Coproduction du Théâtre du Chêne Noir, cette proposition conçue par la metteuse en scène Ying Xiao est le fruit d’un partenariat artistique entre le théâtre avignonnais et la Shanghai Theatre Academy. « La légende du Serpent Blanc est un spectacle interdisciplinaire fusionnant la tradition et la modernité, explique l’équipe de création. Cette collaboration franco-chinoise met l’accent sur l’expression corporelle accompagnée par la musique traditionnelle et la musique contemporaine chinoises. À travers un langage corporel hautement synthétique et dynamique, les interprètes pourront exprimer de manière à la fois abstraite et réelle la pensée des personnages, mais aussi décrire un paysage vivant ou esquisser des sentiments tendres, en combinant les éléments du théâtre traditionnel chinois et de la danse contemporaine. » Interprété par une troupe de huit comédiens-danseurs et comédiennes-danseuses, ce spectacle total fait feu de tout bois pour magnifier « le conflit toujours actuel entre les normes morales et la liberté d’aimer ».
Manuel Piolat Soleymat
à 16h45. Relâche le 15 juillet. Tél : 04 90 86 74 87. Durée : 50 min.
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