Genoma B d’après Federico Garcia Lorca, mis en scène par Juan Antonio Moreno et Angeles Vazquez
La compagnie espagnole Al Badulake vient pour [...]
Entre ciel et piste, la compagnie CirkVOST explore dans Hurt me tender les contrastes qui nourrissent nos vies et nos sociétés. Pour le meilleur et pour le pire.
Dès les premières mesures du mélange de rock et d’électro qui rythme Hurt me tender, sa dernière création, CirkVOST installe dans son grand chapiteau une atmosphère propice à tous les excès. Présente dès la naissance de la compagnie en 2007, la musique ne fait pas qu’accompagner les filles et les garçons qui apparaissent bientôt sur la piste : puissante et pleine de nuances, elle semble leur communiquer l’énergie nécessaire à leurs folles acrobaties. À leur succession de chutes et d’envols, d’accès de violence et de tendresse qui surgissent sans raison apparente. Pour un oui, pour un non, dans un incessant va-et-vient qui met en avant les paradoxes de la création circassienne. Ceux de l’acrobatie aérienne en particulier, dont la compagnie CirkVOST a fait sa grande spécialité. En mettant en scène pareille instabilité émotionnelle, le collectif cherche aussi, selon les termes de l’assistant à la mise en scène François Juliot, à « défaire les relations et à les porter vers plus d’ouvertures et d’espoirs envers soi et l’autre ».
Passions aériennes
Entre leurs deux portiques coréens et leur axe de voltige aérien, en passant par leurs trapèzes – l’un ballant, l’autre volant –, les dix acrobates de Hurt me tender poursuivent l’objectif que s’est fixé CirkVOST à ses débuts : déstructurer la voltige aérienne. En perturber les codes assez contraignants afin de l’humaniser. Pour en faire une pratique plus sensible, plus théâtrale. Si dans Hurt me tender, toutes les combinaisons d’amour et de haine possibles y passent, c’est donc que ses interprètes se livrent à une sorte de cartographie de leur propre discipline. En repoussant les limites habituelles de la voltige, la compagnie fait apparaître des personnages aux passions aussi vertigineuses que ses acrobaties. Elle dessine un « monde corporel fantastique, dangereux, stupide et absurde » à découvrir.
Anaïs Heluin
à 22h, relâche les 11, 15 et 19 juillet. Tel : 04 90 85 15 14.
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