Le Centre national de la danse

Créé en 1998 – et accueilli dans ses locaux de Pantin, en proche banlieue parisienne, en 2004 -, le Centre national de la danse assure trois missions principales : la formation et les services aux professionnels de la danse ; le patrimoine et la culture chorégraphiques ; la création et la diffusion. Ces trois missions absorbent respectivement  21%, 13 % et 7% d’un budget de 9, 3 millions d’euros (chiffres 2010). Comme son nom l’indique, le CND doit mettre en oeuvre cette action à l’échelle nationale. Il est d’ailleurs également implanté à Lyon, pour assurer les mêmes missions en région Rhône-Alpes. Le premier point fort du CND, c’est son bâtiment, à l’architecture marquante : son ouverture est venue manifester fortement l’inscription de la danse dans le paysage culturel français.
 
Une impression de "ruche"

Mais outre cette dimension symbolique, ce bâtiment représente surtout des moyens pour la danse : l’ancienne cité administrative, réhabilitée au début des années 2000, comprend aujourd’hui onze studios (dont trois ouverts au public pour des spectacles), une médiathèque, une salle de projection, des bureaux destinés aux compagnies… Deux plateaux doivent en outre être aménagés en 2012. Il faut au moins cela pour répondre à l’ambition du projet : accompagner les professionnels aux différentes étapes de leur carrière, proposer des formations de haut niveau, accueillir et soutenir de nombreuses compagnies, organiser des spectacles, mais aussi des événements liés à la culture chorégraphique, impulser des recherches, éditer des ouvrages…  D’où l’impression de « ruche » lorsqu’on parcourt les deux magnifiques escaliers qui structurent le bâtiment : le Centre national de la danse, assurément, n’a pas fini de s’inventer. Et en s’inventant, il crée aussi, à l’échelle du territoire français, un véritable projet pour la danse.

Marie Chavanieux