Trois pièces d’Amala Dianor

Avec ses deux trios phares, il illuminera la Soirée Anniversaire célébrant dix ans de danse à Créteil. Quelque part au milieu de l’infini le réunit en un trio avec Souleymane Ladji Kone et Pansun Kim. Très construite, sa chorégraphie joue l’art de la rencontre dans une gestuelle flottante aux influx nerveux. Déployant leurs bras dans toutes sortes de calligraphies, ils inventent une danse fluide et tout en souplesse. New School réunit une nouvelle génération de danseurs qui s’amusent des (anciens ?) codes pour les amener au cœur de « l’abstract », ce style de danse qui ose dévoyer les règles et les conventions de la danse hip hop pour mieux la libérer.

Une danse classique très hip hopée

Quelques jours plus tard, sa dernière création, The Falling Stardust, s’aventure dans la galaxie de la danse classique et confronte sur un même plateau ces étoiles rares que l’on rencontre tout autant dans la constellation hip-hop que dans les compagnies de Ballet, dans un spectacle époustouflant de virtuosité et d’énergie.  Si ces trois chorégraphies ont chacune leurs couleurs et leur saveur unique, c’est un seul compositeur qui œuvre à la musique, à savoir Awir Leon, créant toutes sortes de strates sonores en accord avec ces délicieux feuilletés chorégraphiques.

Agnès Izrine