La Terrasse

"La culture est une résistance à la distraction" Pasolini

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Purcell, Haendel : une double célébration

Christian Schiaretti met en scène Laurent Terzieff dans Philoctète, œuvre de Sophocle dont il a confié la réécriture au poète Jean-Pierre Siméon.

Publié le 10 mai 2008

2009 est l’occasion pour l’Ensemble William Byrd de célébrer deux événements majeurs de l’histoire musicale anglaise et européenne : la naissance, il y a trois cent cinquante ans, de Henry Purcell et la mort, un siècle plus tard, de Georg Friedrich Haendel.

Figure emblématique du musicien voyageur à l’époque baroque, Georg Friedrich Haendel (1685-1759) reçoit régulièrement les honneurs des scènes européennes. Sa prolifique production dans les domaines de l’opéra et de l’oratorio, en plus de ses concerti grossi, est aujourd’hui revisitée par une multitude d’ensembles. Ce musicien allemand, nourri dès sa jeunesse à la source de l’opéra italien, fit découvrir celui-ci dès 1711 au public londonien ravi, avant de se tourner, cédant aux revirements de la mode, vers le genre de l’oratorio. Il avait aussi mis ses pas dans ceux de Purcell, composant en 1713 pour la reine Anne un Te Deum célébrant la Paix d’Utrecht.
On entend finalement beaucoup moins la musique d’Henry Purcell (1659-1695). Celui qui fut surnommé l’« Orpheus Britannicus » est pourtant, au-delà du musicien de cour, un génial inventeur, qui parvint à unir dans son œuvre religieuse – particulièrement dans ses anthems – la tradition polyphonique anglaise aux innovations musicales du continent, et singulièrement celles qui avaient alors cours à Versailles.

J-G. Lebrun


A propos de l'événement



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