La Terrasse

"La culture est une résistance à la distraction" Pasolini

Focus -146-Peniche

Petites bêtes

En un mois, la scène nationale de Sceaux balaie l’art chorégraphique pour en retenir des formes variées, oscillant cette année entre la post-modernité américaine et la French touch de créateurs d’aujourd’hui.

Publié le 10 mai 2007

Le temps de neuf représentations, l’Opéra Comique prend, sous l’influence de la Péniche Opéra, des allures d’arche de Noé avec […]

Le temps de neuf représentations, l’Opéra Comique prend, sous l’influence de
la Péniche Opéra, des allures d’arche de Noé avec la reprise des Petites
bêtes
, spectacle conçu par Alexandre Grandé. Le jeune compositeur et chef
d’orchestre d’origine russe y juxtapose ses propres compositions à celles de ces
aînés Prokofiev, Moussorgski, Stravinsky et Chostakovitch. De ce dernier, Le
Petit Souriceau stupide
, une rareté, a été composé en 1940 pour servir de
support à un dessin animé soviétique ; Alexandre Grandé le porte à la scène
ainsi que, par exemple, les Enfantines douces-amères de Moussorgski ou
Renard
, conte de Charles-Ferdinand Ramuz mis en musique par Stravinsky. Il
élabore ainsi un bestiaire où le sarcastique le dispute au merveilleux.

J.G. Lebrun

Les 9, 10, 11, 12, 15, 16, 17, 18 et 19 mai 2007 à 14h30 à l’Opéra Comique.

A propos de l'événement



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