Les moments forts de l’histoire des Talens lyriques

1991 : Création de l’ensemble. Le claveciniste Christophe Rousset fonde
une nouvelle formation sur instruments anciens, reprenant le nom d’un opéra de
Rameau. Les Talens Lyriques s’apprêtent à faire revivre le répertoire d’opéra
des XVIIème et XVIIIème siècles.

1993 : Rencontre avec Sandrine Piau. C’est avec la production du
Scipione de Haendel au Festival de Beaune que naît la complicité entre la
soprano française et les Talens Lyriques. La finesse de son timbre et sa
fragilité d’expression s’accordent à merveille avec la musicalité de Christophe
Rousset. Sorti en 2004 (Naïve), l’album Opéra seria en témoigne
brillamment.

1994 : Collaboration avec Pierre Audi. Le Couronnement de Poppée à
Amsterdam donne l’occasion à Christophe Rousset de rencontrer le metteur en
scène Pierre Audi. « J’étais impressionné par sa grande intelligence musicale
et dramaturgique. Ce fut mon guide pour le théâtre et l’opéra », se souvient
le chef des Talens Lyriques. Depuis lors, le binôme se retrouve autour d’un
grand nombre de production d’ouvrages baroques, de Haendel à Rameau.

1993 : Farinelli. A l’Arsenal de Metz, les Talens Lyriques enregistrent
la musique du film de Gérard Corbiau. Sorti un an après, Farinelli va
contribuer à l’essor du mouvement baroque auprès du grand public. La bande
originale du film connaîtra plus d’un million de ventes.

1999 : Mitridate. L’enregistrement de l’opéra de Mozart pour Decca occupe
une place importante dans la trajectoire des Talens Lyriques. Jusqu’alors
cantonné au baroque, l’ensemble fait ses premiers pas dans le style classique.
Et surtout, Christophe Rousset dirige une distribution prestigieuse avec
notamment Natalie Dessay, Cecilia Bartoli et Juan Diego Florez. L’enregistrement
sera d’ailleurs suivi d’une production au Théâtre du Châtelet.

2001 : Victoires de la musique. Lors de la huitième édition de cette
grand-messe du classique, les Talens Lyriques obtiennent la récompense suprême
dans la catégorie « meilleur ensemble instrumental ». Coïncidence, on retrouve
également dans le palmarès une autre formation sur instruments anciens, Les
Musiciens du Louvre.

2003 : Théâtre de Drottningholm. Chef d’?uvre de l’architecture baroque,
l’opéra suédois sert d’écrin à une production d’Alcina dirigée par
Christophe Rousset. Depuis lors, les Talens Lyriques sont des fidèles de ce
lieu, qui a pour particularité d’offrir jusque dans ses moindres détails l’une
des meilleures reconstitutions d’un théâtre du XVIIIème siècle.

2007 : Collège Varèse. C’est en janvier que les Talens Lyriques ont
entamé leur résidence dans cet établissement scolaire parisien. But de
l’opération : sensibiliser de jeunes adolescents à la musique classique et plus
particulièrement au Retour d’Ulysse de Monteverdi. Outre la venue de
musiciens dans les classes, l’ensemble des participants de la production de cet
opéra répétera pendant une semaine dans le collège.