La Terrasse

"La culture est une résistance à la distraction" Pasolini

Focus -189-chaillot

Le Sacre du Printemps

AVEC VIEUX CARRE, THE WOOSTER GROUP REVIENT SUR LES DEBUTS CHAOTIQUES ET PARFOIS SORDIDES DE TENNESSEE WILLIAMS DANS UNE PENSION FAMILIALE DU QUARTIER FRANÇAIS DE LA NOUVELLE-ORLEANS.

Publié le 10 juin 2011

C’est au tour de Jean-Claude Gallotta de trouver son propre Sacre, de confronter sa danse aux décharges de la partition de Stravinsky.

Il en a essuyé des plateaux, inventé des mythologies, construit des familles… A peine sorti de Daphnis et Chloé, reprise d’une pièce des années 80 fondatrice de son parcours, tout juste libéré de son histoire et de sa nécessité de danser (Faut que je danse !), Jean-Claude Gallotta reprend les rennes d’une histoire qu’il avait laissée avec Serge Gainsbourg et Alain Bashung. Une histoire liée à la musique, et au besoin de mettre en danse un groupe important d’interprètes. C’est dans ces espaces-là qu’il met de côté la poésie et l’esprit déluré, tournoyant et sautillant de sa gestuelle pour entrer dans une frénésie mouvementée, dans une virtuosité démesurée et sensuelle. Une ligne de force pour s’engager dans Le Sacre de Stravinsky, dans la rudesse et la brutalité de sa version première.       

N. Yokel


Le Sacre du Printemps, de Jean-Claude Gallotta, 
du 6 au 11 avril 2012.

A propos de l'événement



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