Fabrizio Pazzaglia crée une adaptation chorégraphique, un théâtre de corps où règne le texte de Jean-Luc Lagarce, écrit deux ans avant sa mort.
Formé à la danse classique et à la gymnastique, Fabrizio Pazzaglia a le parcours d’un touche-à-tout qui le conduit à fréquenter aussi bien les chorégraphes que les metteurs en scène. C’est en tout cas ce que l’on retrouve dans cette pièce, entièrement tournée vers le texte de Lagarce, mais assumant pleinement la place du geste dans le huis clos. Au lit d’hôpital très présent à l’origine, Pazzaglia préfère un plateau habité par des anneaux de gym, montés à vue. Le trouble est vite jeté : on ne sait finalement qui parle, et on doute de l’existence de ce personnage, pris dans une étrange relation avec la scène, le technicien, et l’illusion.
Le 4 février à 19h30, le 5 à 19h, et le 6 à 20h30 à L’apostrophe -Théâtre des Arts à Cergy. Le 10 février à 20h et le 12 à 21h à l’Auditorium de Coulanges à Gonesse.