Entretien / Astrig Siranossian

Quand avez-vous décidé de devenir soliste ?

Astrig Siranossian : Depuis toujours. J’ai appris à aimer le violoncelle avec les concertos. Dès l’âge de 6 ans, j’ai eu la chance de pouvoir me produire en concert. Contrairement à beaucoup d’enfants de mon âge qu’une telle idée pouvait effrayer, je n’ai jamais eu le trac. C’est aussi une histoire de rencontres : mes professeurs – Patrick Gabard puis Yvan Chiffoleau à Lyon, aujourd’hui Ivan Monighetti à Bâle ont tous mené une carrière de soliste et m’ont donné la possibilité d’être au devant de la scène.

Comment la Fondation Banque Populaire vous accompagne-t-elle dans ce parcours ?

A. S. : La fondation m’a énormément aidée. J’ai remporté en décembre un important concours international, le Concours Penderecki à Cracovie. Sans l’aide de la fondation, je n’aurais jamais pu avoir l’aisance financière indispensable. Pendant six mois, j’ai pu me consacrer entièrement à la préparation du concours, suivre une master-class de Gary Hoffman – que j’avais rencontré lors du concours de la Fondation Banque Populaire. C’est une façon de se professionnaliser.

Comment abordez-vous le concert du 7 juin ?

A. S. : C’est une belle opportunité de rencontrer de nouvelles personnes. J’ai déjà eu l’occasion de travailler avec certains lauréats de la fondation, mais ce sera par exemple la première fois que je jouerai avec le pianiste Paolo Rigutto.

Propos recueillis par Jean-Guillaume Lebrun