La Terrasse

"La culture est une résistance à la distraction" Pasolini

Focus -158-dijon

Dominique Deschaintres

Coup de projecteur de 2003 à aujourd’hui

En février 2010, l’Onde propose de (re)découvrir le travail du chorégraphe Pierre Rigal, singulier et universel à la fois, à travers trois de ses pièces, Erection, Press et Asphalte.

Publié le 10 mai 2008

Un rire de reconnaissance

« Athlètes du rire comme du pire », les drôles de trublions de la compagnie A bout de ficelles inventent un univers à la croisée du cirque, du théâtre et du music-hall.

Vous vous définissez comme des « pitres contemporains »… C’est-à-dire ?
Dominique Deschaintres : « Pitres », parce que nous utilisons certaines des techniques classiques du clown, notamment dans la façon de puiser notre matière dans la vie, de nous appuyer sur la musique, mais que nous inventons notre propre rire et une forme originale en fonction du propos. Nous nous sentons plus proches du burlesque de Keaton ou Chaplin que du nez rouge traditionnel, un peu galvaudé. « Contemporains », parce que nous nous attaquons aux questions de notre époque. Notre esthétique, travaillée avec des matériaux de récupération, renvoie à l’oppression ressentie par ceux qui n’ont rien dans la surconsommation ambiante.
 
 « Un rire mordant et tendre, irrespectueux et subversif. »
 
Quel rire convoquez-vous ?
D. D. : Un rire de reconnaissance, ni complaisant, ni abêtissant, mais mordant et tendre, irrespectueux et subversif. Un rire dans lequel peuvent se reconnaître nos amis, nos proches, nous-mêmes. Nous jouons beaucoup avec les réactions du public.
 
Qui sont ces « marchands d’oublis » qui donnent le titre de votre création ?
D. D. : Les oublis sont de petits biscuits vendus autrefois par des marchands ambulants. A travers toute une galerie de personnages truculents, nous évoquons les petits métiers de la rue qui ont aujourd’hui presque tous disparus.
 
Vous présentez différentes formes de spectacle. Pourquoi cette variété ?
D. D. : Le décloisonnement des arts et le mélange des genres nourrissent la créativité. La multiplicité des formes nous permet également de rencontrer des publics différents.
 
Propos recueillis par Gwénola David


Marchands d’oublis. Le 16 mai à 19h, le 17 à 20h30, le 18 à 19h, le 19 à 19h30. Salle Jacques-Fornier. Peploum, le 18 mai à 15h et le 24 à 14h. Eglise Notre Dame. Cabaret Trompe l’œil et cache-misère. Le 22 mai à 19h30, le 23 à 20h30 et le 24 à 18h30. Chapiteau Jardin Arquebuse.

A propos de l'événement



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