Des arts vivants dans un monde vivant

Les efforts du CCN2 en termes écologiques ne se cantonnent pas aux seuls GR, mais ceux-ci, parce qu’ils sont souvent organisés au contact de sites naturels, comme le Massif de la Chartreuse en 2021, constituent un endroit privilégié pour l’application d’une démarche éco-responsable. Le Centre affirme rechercher la réduction de son empreinte carbone. Ainsi, par exemple, une attention est portée sur les artistes régionaux. Et les formes proposées sont créées dans le respect des sites, avec des scénographies légères. Pour Yoann Bourgeois, “la sensibilité écologique peut être traduite par le langage artistique, qui est une arme symbolique pour faire évoluer les imaginaires”. Cette sensibilité se retrouve donc dans la programmation. Outre Hors-Champ d’Ivana Müller, Balade sensorielle – Errance ivre et nébuleuse de Johanna Faye invite ses interprètes à trouver, à l’instinct, comment faire corps avec leur environnement naturel, et Hêtre de Fanny Soriano  utilise une branche comme agrès et explore le matériau bois.

Mathieu Dochtermann