La Terrasse

"La culture est une résistance à la distraction" Pasolini

Focus -158-dijon

Albert Meslay

Médée : une machine à jouer pour une transe d’aujourd’hui

Laurent Fréchuret, dont le contrat a été reconduit pour les trois saisons à venir par le Ministère, présente une saison marquée par plusieurs événements, et définit sa vision de Médée, qu’il monte dans une nouvelle traduction de Florence Dupont.

Publié le 10 mai 2008

Poète de l’invisible

Mais à quoi pense Albert Meslay ? Sous une allure franche et débonnaire, se cache un poète de l’invisible, un comique aux textes de haute volée.

« Dans ce spectacle, je pense, mais je ne me comprends pas. Bien que ma pensée bafouille un peu, je donne quand même mes opinions, parfois sur des sujets que je ne connais pas. Ce « je » est mon personnage de scène, un personnage unique qui essaye de trouver des solutions à tous les problèmes. Je peux tout aussi bien parler de la dépression et de la psychiatrie que du réchauffement de la planète ou du big bang. Je m’interroge sur les grands problèmes, et j’y réponds d’une façon tout à fait logique. Sur la question des retraites, par exemple, j’établis un lien avec la loi sur le tabac : la retraite c’est très dangereux, il y a un taux de mortalité supérieur chez les retraités que chez les actifs ! Personne n’en sort vivant. Je propose donc d’inscrire en bas des bulletins de retraite, en noir et en gras, « La retraite tue »… Le spectacle joue sur les mots, le sens, l’absurde, l’imitation parodique. »
 
Propos recueillis par Nathalie Yokel


Je pense mais je ne me comprends pas, d’Albert Meslay ; mise en scène de Philippe Sohier. Le 22 mai à 21h, le 23 à 22h. Parvis Saint-Jean.

A propos de l'événement



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