Danse Elargie : la finale
Concourir pour Danse Elargie, c’est déjà être [...]
Le Festival Uzès Danse a trouvé son rythme en se concentrant sur deux week-ends de juin. Une belle occasion de découvrir cette cité Ducale à travers les talents de la danse contemporaine.
La danse est le miroir des bouleversements qui agitent notre époque. Cela n’a pas échappé à Liliane Schaus, directrice du CDC Uzès danse et du festival du même nom. Au menu, sont donc programmées des pièces qui ont pour dénominateur commun ce que les corps nous disent de notre société. Ainsi de David Wampach avec son SACRE viscéralement corporel, ou de Marlène Manteiro Freitas avec son très hybride Jaguar, mais aussi, Michèle Murray avec Atlas/études ou le Balkan Dance Reality Show… Air du temps aussi, mais au sens plus intime ou plus engagé avec Körper ohne Macht (« corps sans pouvoir ») d’Angela Schubot, le solo autobiographique de Nadia Beugré, ou Strange Fruit d’Emmanuel Eggermont et Mars II de Karl Van Welden, deux pièces en prise avec notre réel.
Humour et fantaisie
Mais le Festival Uzès Danse n’a pas pour autant oublié sa dimension festive. Il fait la part belle aux spectacles à voir en famille, comme le prouve la création Ladies First de Marion Muzac, qui fait danser vingt jeunes filles et ouvre le festival en rendant hommage aux pionnières de la danse, ou une version poétique de La Belle et la Bête signée Magali Milian et Romuald Luydlin. Des pièces légères, ou à l’humour ironique, sont aussi inscrites au programme. Notamment, En Souvenir de l’Indien d’Aude Lachaise qui raconte l’histoire du créateur en panne d’idées dans une comédie musicale délicieuse. Le public pourra aussi danser jusqu’au bout de la nuit, avec la Piste à dansoire du Collectif Mobil Casbah. Enfin, deux expositions ponctueront le festival : La danse contemporaine en questions proposée par le CND et l’Institut Français, et Danser la peinture de Philippe Verrièle et Laurent Paillier.
Agnès Izrine
Les 10,11, 12 et 16, 17, 18 juin 2016. Tél. : 04 66 03 15 39.