Gerold Schumann met en scène Vie et destin, adapté avec René Fix du chef-d’œuvre de Vassili Grossman, intense et poignante exploration des rouages totalitaires
Gerold Schumann met en scène Vie et destin, [...]
La neuvième édition du Festival Les Singulier.es nous propose, comme chaque année, de découvrir un large éventail de brassages scéniques pluridisciplinaires. Du 15 janvier au 15 février, au CENTQUATRE-PARIS, des artistes de théâtre, de danse, de musique, de vidéo nous ouvrent les espaces éclectiques de leurs rêveries et de leurs pensées.
Les créatrices et créateurs du Festival Les Singulier.es viennent de toutes sortes d’horizons. Ils et elles appartiennent à diverses générations, envisagent de façons personnelles leurs domaines d’expression, mêlent souvent les esthétiques, fusionnent les arts et les sources d’inspiration, nous placent dans un rapport parfois inattendu au plateau et à la représentation. Elles et ils cherchent à nous faire rire, à nous émouvoir, à nous surprendre, à nous amener à regarder différemment certains sujets brûlants de notre société, de notre temps… « Ces oscillations entre les arts et les disciplines, font observer les équipes du CENTQUATRE-PARIS, ne sont pas des hésitations mais bien l’expression du désir d’être au plus près des réflexions, thèmes et récits que les artistes entendent déployer sur scène (…) Les étiquettes valsent sur scène à mesure que les formes établies du spectacle vivant (théâtre, danse, concert, performance) se frottent à d’autres formats et médias : la conférence, la radio, le jeu vidéo, le cinéma. »
Une valse de formes et d’esthétiques
Cette année, vingt créations forment cette constellation de spectacles à la croisée des disciplines. Parmi celles-ci, on trouve de nombreux solos ou monologues (Stéphanie Aflalo dans Partout le feu, Lola Giouse dans Perdre son sac, Issam Rachyq-Ahrad dans Ma République et moi, Lou Chauvain dans Sous mes paupières, Pamina de Coulon dans Niagara 3000, Guillaume Costanza dans Le Colonel des Zouaves, Mellina Boubetra dans en mon for intérieur #1 Mellina), le spectacle lauréat du Prix du jury Impatience 2023 (En une nuit – Notes pour un spectacle par Ferdinand Despy, Simon Hardouin, Justine Lequette, Eva Zingaro-Meyer), un classique revisité (Andromak de la Compagnie Kourtrajmé), une comédie poétique interprétée par un homme et un cheval (Plusieurs de Bertrand Bossard), ou encore un concert performé déconstruisant certains stéréotypes du masculinité (Monade de Gabriel Tur). Autant de propositions qui « traversent et imprègnent les enjeux de l’époque » en nourrissant, entre plongées dans l’intime et le politique, des réflexions sur l’éco-anxiété, les inégalités sociales, les discriminations, la quête d’identité…
Manuel Piolat Soleymat
Tél. : 01 53 35 50 00
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