Festival Jean de La Fontaine de Château-Thierry

©Légende photo (crédit Mario Sabatini) : Victoria Chaplin, étoile du Cirque invisible

Légende photo (crédit Mario Sabatini) : Victoria Chaplin, étoile du Cirque invisible

Publié le 10 mai 2007

Pour sa seizième édition, le festival de Château-Thierry choisit de nous
parler d’amour et de La Fontaine, entre musique et littérature.

« J’aime le jeu, l’amour, les livres, la musique, la ville et la campagne,
enfin tout !?», écrivait Jean de La Fontaine. En quatre week-ends, sous le
titre « Amour profane, Amour sacré », le Festival qui porte le nom du grand
poète continue de rendre hommage à son talent d’artiste et d’homme aimant la vie
en évoquant tout à la fois son ?uvre et son époque, et d’explorer (ou susciter)
des exemples de prolongements musicaux inspirés par ses textes. La programmation
propose un parcours libre et ouvert, de la musique médiévale à la création
d’?uvres nouvelles, avec la complicité d’excellents interprètes parmi lesquels
Les Paladins, La Simphonie du Marais, Les Musiciens du Paradis ou l’Ensemble
Faenza. « Avec ?Amour profane, amour sacré? s’ouvre un nouveau chapitre que
le Festival Jean de La Fontaine, fidèle à son désir d’allier les différents arts
que sont la poésie, le théâtre, la musique et la danse, se propose une nouvelle
fois d’entreprendre, chapitre qui permet de pousser à la fois la porte des
salons et des églises, c’est-à-dire des lieux qui marquaient, au XVIIe siècle,
dans une alternance intime et probablement un peu floue, la vie quotidienne du
royaume? », écrit Michel Baroux, président du Festival, qui invite le public
à se « laisser séduire par la musique et le spectacle, et divaguer entre
félicité céleste et bonheur terrestre ». Pour cela, les propositions et les
rendez-vous (impossibles à citer tous ici) ne manquent pas. Retenons le concert
« Florilège » d’ouvertures et airs de Lully et Rameau par La Simphonie du Marais
dirigée par Hugo Reyne (le 5 mai) ; le programme «Visages de femmes dans les
songs de Henry Purcell » (le 7) ; le Stabat Mater de Pergolèse et le
Salve Regina de Leonardo Leo (le 13) ; ou encore l’opéra L’Astrée de
Pascal Colasse sur un livret de Jean de La Fontaine (le 25) sous la direction de
Jérôme Corréas et la nouvelle production de l’oratorio Maddalena ai piedi di
cristo d’Antonio Caldara par Les Musiciens du Paradis, sous la double
direction artistique d’Alain Buet et direction musicale de Damien Guillon (le
26).