Dossier spécial : la saison musicale 2024/2025 en France, à paraître en octobre 2024
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Chaque dimanche, du 2 au 30 juin, le festival offre un concert, en accès libre et gratuit, sous le kiosque du Parc Montsouris.
Puiser dans l’œuvre de Chopin pour composer un récital, c’est explorer un trésor pianistique sans égal. C’est une musique qui raconte et qui émeut, et l’on peut, en choisissant l’enchaînement des pièces, dessiner des climats, toujours différents. Les concerts du Festival Chopin au jardin, consacrés exclusivement à l’œuvre du compositeur polonais, offrent tous ce jeu d’aventures musicales, faites de contrastes et de continuités. Ainsi du premier récital (2 juin), qu’Aleksandra Świgut ouvre sur le balancement de la Barcarolle op. 60 avant de plonger dans la Sonate en si bémol mineur et sa marche funèbre ; la résolution viendra avec l’Andante spianato et Grande Polonaise brillante.
Fine fleur de l’école polonaise
C’est la fine fleur de l’école polonaise de piano qui va se succéder dimanche après dimanche : Aleksandra Bobrowska (16 juin) dans une succession de pièces brèves – dont la « Valse minute » et le Galop Marquis – débouchant sur la Polonaise « héroïque », ou, la semaine suivante, le jeune Wojciech Kruczek qui inscrit lui aussi à son programme la Grande Valse brillante et la Polonaise « héroïque » mais les fait précéder des quatre Mazurkas op. 30 et de l’Étude « révolutionnaire ». Le 30 juin, Adam Kałduński propose valse, nocturne et ballade avant le déchaînement des 24 Préludes op. 28. Seul non-Polonais, mais grand spécialiste de Chopin dont il a enregistré notamment l’intégrale des valses (label Aparté), François Chaplin a construit son programme du 9 juin sur l’alternance des grands cycles de valses (op. 34 et 64 et Valse « de l’adieu »), de mazurkas (op. 24 et 50) et de nocturnes (op. 55).
Jean-Guillaume Lebrun
les dimanches à 17h. https://instytutpolski.pl/paris/
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