La Messe en ut de Mozart dirigée par Case Scaglione de L’ONDIF
L’Orchestre national d’Île-de-France poursuit [...]
Sous la direction de Pekka Kuusisto, l’Orchestre de chambre de Paris met en regard les audaces du premier Beethoven avec leur réinterprétation contemporaine par Timo Andres.
Créée à l’aube du XIXème siècle, la Symphonie n°1 de Beethoven a surpris les auditeurs de l’époque par la manière irrévérencieuse avec laquelle le compositeur jouait avec les canons du classicisme viennois, qu’il ne cessera par la suite de bousculer pour ouvrir des horizons musicaux inédits. C’est cette rupture novatrice que Timo Andres explore dans The Blind Banister, commande du Saint Paul Chamber Orchestra et de Jonathan Bliss dans le cadre du projet Beethoven/5 – la création de cinq concertos pour piano contemporains en regard de chacun des cinq opus beethovéniens. Avec l’Orchestre de chambre de Paris, le pianiste américain reprend ce face-à-face avec le Concerto n°2 de Beethoven, pour lequel il joue la cadence plus audacieuse que le maître allemand a ajoutée en 1809. Dans un geste qui rappelle Quasi una bagatella de Francesco Filidei avec le Concerto n°5, The Blind Banister de Timo Andres développe les échos contemporains d’une cadence à l’opus 19 de Beethoven, jusqu’à la cannibalisation du matériau musical ancien par le nouveau.
Gilles Charlassier
à 20 heures. Tél. : 01 44 84 44 84.
L’Orchestre national d’Île-de-France poursuit [...]