« Le murmure des songes » de Kader Attou
Le murmure des songes convoque notre capacité [...]
Avec onze danseurs issus des quatre coins du monde, le musicien Awir Leon sur scène et une scénographie signée Grégoire Korganow, DUB est à ce jour la pièce la plus ambitieuse signée par Amala Dianor. Elle sera dévoilée ce mois-ci au Festival de danse de Cannes.
Qui sont les onze interprètes de DUB, votre prochaine création ?
Amala Dianor : J’ai rencontré un peu partout dans le monde, à l’occasion de mes tournées, des artistes curieux de mon travail et ayant développé une danse très intéressante, pertinente par rapport à mes interrogations sur la prise en main du hip hop par une nouvelle génération. À ce titre, ma création pour la compagnie sud-africaine Via Katlehong a été un véritable déclic. Ses danseurs ont inventé leurs propres mouvements, leur propre style vestimentaire. Je me suis demandé ce qu’il en était dans les autres pays, comment la culture hip hop y avait évolué. J’ai donc recruté pour DUB un casting très international. Les interprètes viennent de Los Angeles, de Londres, de Calcutta ou du Burkina Faso. Chacun d’entre eux déploie une esthétique bien particulière.
En quoi votre titre fait-il référence à la musique du même nom ?
A.D. : Le titre de DUB se réfère davantage à son processus de fabrication qu’au style musical en lui-même. On part dans le dub d’un élément originel et on le tord pour qu’il devienne tout à fait autre chose. Je suis issu de la deuxième génération du hip hop et j’ai voulu savoir comment la nouvelle avait transformé cette culture pour se l’approprier. Les danseurs sont extrêmement attachés à la musique, c’est ce qui les met en mouvement. Awir Leon sera sur scène et composera en direct et en interaction avec eux.
Qu’en est-il de la scénographie imaginée avec Grégoire Korganow ?
A.D. : Notre idée est d’amener sur scène les endroits underground où la danse hip hop se vit aujourd’hui, mais je veux garder le mystère sur cette scénographie…
Propos recueillis par Delphine Baffour
à 20h30. Tél. 04 92 98 62 77. Première. Durée : 1h.
Le Théâtre, Scène nationale de Mâcon, 1511 avenue Charles de Gaulle, 71000 Mâcon. Le 12 décembre à 20h. Tél. 03 85 22 82 99.
Les Quinconces, 4 place des Jacobins, 72000 Le Mans. Les 14 et 15 décembre à 20h. Tél. 02 43 50 21 50.
Cndc, Le Quai, Cale de la savatte, 49100 Angers. Le 19 décembre à 20h. Tél. 02 41 22 20 20.
Également le 9 janvier au Grand R, La Roche-sur-Yon, les 11 et 12 janvier au Volcan, Le Havre, les 16 et 17 janvier à la Scène nationale d’Albi, les 19 et 20 janvier à L’Estive, Foix, le 24 janvier aux Espaces Pluriels, Pau, le 26 janvier à la Scène nationale du Sud Aquitain, Bayonne, les 6 et 7 février à Bonlieu, Annecy, les 14 et 15 février à la MC2 Grenoble, les 20 et 21 février au Théâtre de Cornouaille, Quimper.
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