Le club du « 42 rue des Lombards » vient de lever le voile sur son nouveau projet…
Après les fastes de son inauguration, le Duc commence sa nouvelle vie pleine de promesses de « maison du jazz », forte d’une configuration intimiste et moderne et d’une programmation plurielle déclinée en 2 concerts par soir à 20h et 22 h. Signalons en bref en mars : le pianiste hongrois Daniel Szabo en trio, récent lauréat du concours Martial Solal à Paris (le 6) ; « A love supreme » ou la rencontre en quartet musclé du saxophoniste Ricky Ford et du batteur Christian Vander pour un hommage à Coltrane (les 7 et 8) ; la nouvelle garde du jazz français représentée par le quartet du pianiste Alexandre Saada, avec Sophie Alour au saxophone (le 12) ; une légende vivante, américaine et maîtresse de la batterie, Al « Tootie » Heath, compagnon de route de John Coltrane, Dexter Gordon ou Herbie Hancock (entre des dizaines d’autres) à la tête d’un trio européen composé du pianiste danois Niels Lan Doky et du contrebassiste français Pierre Boussaguet (le 14) ; le déjà classique « Strada Sextet » d’Henri Texier (un DVD du groupe sort chez JMS) avec les trois soufflants Sébastien Texier (saxs, clarinettes), François Corneloup (sax baryton) et Guerorgui Kornazov au trombone les 17 et 18) ; le jazz luxuriant du pianiste-sorcier Omar Sosa (les 20 et 21) ; et enfin, fait rare en club, la voix impeccable de Curtis Stigers, révélation du jazz vocal masculin de l’année (les 22 et 23).
Jean-Luc Caradec