« Lumen Texte » du collectif Impatience interroge les divers liens qui se jouent dans le théâtre
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Inédite en France, la pièce signée par Taylor Mac, auteur contemporain américain couronné par de nombreux prix dont The Ibsen Award, traite de sujets d’une actualité brûlante. Au cœur du propos tragi-comique, la question de la transidentité à laquelle la pièce doit son titre en anglais, « HIR », contraction des adjectifs possessifs genrés « his » et « her ».
« Pour remplacer les pronoms genrés tels « le », « la », « lui », au même titre que « IEL » est entré dans le vocabulaire pour se substituer à « il, elle », les forums LGBT+ propose le terme « UL ». Il m’a semblé que ce terme pourrait être une traduction possible pour le titre de cette pièce qui, par ailleurs, joue sans cesse sur les mots, les homophonies, les codes en multipliant les embûches linguistiques. J’ai d’ailleurs pensé qu’elle serait intraduisible » confie Isabelle de Botton. L’envie « de faire connaître ce bijou au public français » l’a emporté sur les difficultés du travail de traduction et d’adaptation.
Aussi féroce que drôle
« J’ai été bluffée par cet hymne à la liberté, explique-t-elle : voir la mère se libérer des carcans domestiques, de la violence de son mari, tenir tête à son autre fils, grâce à son enfant en transition masculine, est proprement jubilatoire ». Critique radicale d’une drôlerie féroce des rapports hétéronormés, alliant sans cesse le tragique au comique, la pièce traite également, par ce biais, d’autres sujets non moins explosifs tels celui des violences intra-familiales, de la résilience ou encore du pardon. La mise en scène qu’Isabelle de Botton signe avec la complicité de Sophie Deschamps devrait montrer, d’emblée, « que les codes hérités d’une organisation familiale patriarcale, ‘masculiniste’, ont explosé ».
Marie-Emmanuelle Dulous de Méritens
à 12h. Relâches les 13 et 20 juillet. Durée : 1h20. Dès 15 ans. Tél : 04 90 85 00 80.
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