EVGENY KISSIN
De Haydn à Liszt, le pianiste offre un [...]
Coup d’envoi d’un cycle de concerts dédié aux musiciens baroques italiens.
En préambule à l’exposition « Les Macchiaiolo (1850-1877). Des Impressionnistes italiens ? » qui sera présentée au Musée de l’Orangerie du 10 avril au 22 juillet, ce cycle de concerts emprunte son titre « Torniamo all’antico e sara un progresso » (retournons au passé et ce sera un progrès) à une phrase de Verdi prononcée en 1871, et souligne ainsi l’intérêt manifesté très tôt par les musiciens italiens pour l’héritage légué par leurs aînés. Les neuf concerts de musique ancienne et baroque programmés mettront en évidence le rôle joué, quelques décennies après Verdi, par la Generazione dell’80 (Respighi, Pizzetti, Malipierro et Casella) pour la redécouverte, l’édition et la valorisation de grands maîtres du passé, à l’image de Monteverdi dont les Madrigaux seront dirigés le 21 février à 20h par Rinaldo Alessandrini à la tête de son Concerto Italiano. Egalement au programme : des œuvres de Scarlatti, Clementi, Corghi et Bach interprétées par le pianiste Maurizio Baglini (le 19 à 12h30), de la musique de chambre pour quatuor et quintette à cordes de Boccherini par le Quatuor Girard et le violoncelliste Raphael Pidoux (le 19 mars à 12h30) et enfin, dans le cadre d’un concert exceptionnel réunissant la mezzo Bernarda Fink et l’Academy of Ancient Music dirigée par Rodolfo Richter des œuvres parfois rares de Francesco Maria Veracini (Ouverture, en sol mineur, n° 6), Tarquinio Merula (Hor ch’è tempo di dormire, op. 13), Vivaldi (Concerto, en mi majeur « L’Amoroso », RV 271 ; Sovvente il sole, extrait de Andromeda liberate ; Concerto, en ré majeur « L’Inquietudine », RV 234), Albinoni (Concerto, en do majeur, G 99, op. 9, n° 9) et Giovanni Battista Ferrandini (Cantate Il pianto di Maria).
J. Lukas
De Haydn à Liszt, le pianiste offre un [...]